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La diversité des systèmes de ventilation rencontrés en copropriété résulte des évolutions réglementaires et des progrès techniques depuis les années 1930. Les copropriétés construites avant les années 1950 n'étaient généralement ventilées que ponctuellement, par ouverture des fenêtres, ou par « défauts d'étanchéité », via des infiltrations d'air autour des fenêtres, des portes et dans les parois.
La ventilation naturelle « pièce par pièce » est devenue obligatoire en 1958 : les WC, salles de bain et cuisines sont alors ventilées via des bouches d'entrée et d'extraction d'air situées dans la même pièce, mais les pièces à vivre ne sont pas concernées.
À partir de 1969 la réglementation exigeait pour les nouvelles constructions une ventilation générale et permanente (naturelle ou mécanique). L'ensemble du logement est ainsi ventilé par balayage : les entrées d'air sont situées dans les pièces principales (chambres, séjours, bureaux) et les extractions d'air dans les pièces humides (WC, salles de bain et cuisines).
La réglementation thermique dans l'existant depuis 2007 exige aussi que les fenêtres et portes-fenêtres remplacées dans les pièces principales soient équipées d'entrées d'air.
La grande majorité des copropriétés construites en 1945 et 1975 est toujours équipée du système de ventilation d'origine datant de sa construction, ne permettant pas la maitrise des débits de renouvellement d'air, qui sont ainsi fréquemment :
L'apparition des VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) dans les années 70 a permis de garantir des débits de renouvellement d'air suffisants et maitrisés en permanence. Elle est dorénavant obligatoire dans tous les logements neufs.
Bien qu'elle engendre une consommation d'électricité supplémentaire tout au long de l'année, la VMC permet de limiter les déperditions thermiques en hiver et donc de réduire les dépenses de chauffage.
Il existe différentes solutions techniques mais c'est la VMC simple flux hygroréglable qui est la plus couramment installée en copropriété. Ce système permet de moduler les débits de ventilation en fonction du taux d'humidité dans le logement (traduisant la présence ou non des occupants) et donc d'avoir un renouvellement d'air adapté tout en réduisant les déperditions de chaleur.
Cout constaté : de 1 000 à 3 000 € / logement en fonction de la situation de départ et du système mis en place.
Sur le plan énergétique, l'idéal est la ventilation double flux : un échangeur récupère la chaleur de l'air vicié extrait pour réchauffer l'air neuf entrant à la température extérieure. Ce système est cependant beaucoup plus cher, plus complexe à mettre en œuvre et nécessite un espace plus important. C'est pour cette raison qu'il est rarement installé en rénovation d'immeuble.
Si la copropriété ne souhaite ou ne peut pas faire installer une VMC pour diverses raisons, il est recommandé, à minima, de faire faire modifier la ventilation naturelle vers un système général (par balayage), permanent et modulable (en faisant installer des bouches d'extraction hygroréglables).
Dans tous les cas, il est indispensable de faire réaliser un état des lieux par un professionnel qualifié qui sera en mesure de proposer des solutions techniques adaptées au bâtiment. La situation peut impliquer dans certains cas le remplacement d'appareils de chauffage individuels (chaudières, poêles) qui ne sont pas compatibles avec le système de ventilation mécanique installé.
Dernier point essentiel, un entretien régulier est nécessaire au bon fonctionnement de la ventilation y compris en ventilation naturelle :
Pour aller plus loin : consulter également notre page sur l'optimisation des systèmes énergétiques en copropriété |
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