D'une puissance de 16,5 kWc, composée de 55 modules lestés sur le toit terrasse du bâtiment, cette installation est dotée d'une batterie pouvant stocker 4,5 kWh. Cette capacité est relativement modeste (2 heures d'approvisionnement environ), mais l'objectif recherché était avant tout de pouvoir tester différents scénarios de fonctionnement.
L'électricité solaire alimente en priorité le bâtiment, le surplus étant stocké dans la batterie puis injecté sur le réseau de distribution public lorsque cette dernière est chargée à 100%.
La batterie se charge et se décharge donc au fil de la journée, au gré de l'ensoleillement et des besoins électriques du bâtiment. Ce mode de gestion permet d'optimiser l'autoconsommation, tout comme la présence de cumulus électriques qui jouent un rôle de stockage tampon.
De mai 2018 à avril 2019, l'installation a produit 19 833 kWh et 81 % de l'électricité produite a été autoconsommée dans le bâtiment. Les 19% restant ont été injectés sur le réseau.
Ces premiers résultats confirment l'adéquation générale entre les périodes de production et de consommation du bâtiment. Il est à noter ici que les besoins en chauffage et climatisation sont assurés par une pompe à chaleur de type air/air ce qui rend d'autant plus pertinent le choix de l'autoconsommation.
Au final, l'installation solaire a permis de couvrir 22 % des consommations énergétiques totales du bâtiment (autoproduction), ce qui représente une économie financière de 2 236 €, légèrement supérieure aux estimations.
Le graphique ci-après permet de visualiser le bilan de consommation d'une journée ensoleillée, avec la climatisation en fonctionnement dans certains bureaux. On voit ainsi :
Le coût global de l'installation est de 53 000 €. Le projet européen Cityzen ayant permis de financer une partie de ce projet (16 000 €), soit un coût d'investissement pour l'ALEC de 34 000 €. Une prime à l'autoconsommation de 3 000 € est également prévue.
Il n'est pas possible après une année de fonctionnement de savoir quel sera le temps de retour actualisé réel. Toutefois, sur la base des coûts réels de l'installation et des paramètres influents la première année (production, taux d'autoconsommation, prix réel de l'électricité), le temps de retour actualisé est estimé à 15.5 ans (avec l'hypothèse d'un prix de l'électricité augmentant 2,5 % par an).
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