L'interface d'accès aux données

La création d'un compte ne prend que quelques instants via le site monespace.grdf.fr. Les gestionnaires multi-sites (collectivités, ...) peuvent rattacher plusieurs compteurs grâce à leurs identifiants PCE. L'interface permet ensuite de consulter les consommations télérelévées et les index transmis aux fournisseurs. Les données peuvent être téléchargées au format Excel pour une analyse plus personnalisée.

L'accès au pas horaire demeure cependant payant pour le consommateur. Le service peut être activé via une demande effectuée à son fournisseur de gaz qui fera le lien auprès de GRDF (coût : 13€/an).

L'interface permet également de paramétrer des seuils d'alerte mensuels ou annuels.

L'export Excel des données (consommations journalières par défaut) permet de réaliser des analyses poussées, dont voici quelques exemples réalisés par l'ALEC (les DJU journaliers ayant été ajoutés dans les fichiers par l'ALEC).

Gérer l'intermittence et la mise en réduit du chauffage

Sur le graphique ci-après on voit les consommations journalières d'un groupe scolaire (barres de couleurs) corrélées au ratio kWh/DJU pour tenir compte des variations de température. Ce type de graphique permet de surveiller les dérives et de voir si la programmation est effective et bien adaptée à l'usage quotidien. On voit ainsi en orange les consommations de 2 samedis et dimanches consécutifs avec une mise en réduit insuffisante et en vert les consommations après optimisation du niveau de réduit du chauffage.

Evaluer l'efficience de la régulation du chauffage

Les graphiques ci-après montrent le ratio kWh/DJU journalier en fonction des DJU journaliers avec une représentation sous la forme d'un nuage de point, pour la saison de chauffe 2018/2019.

Dans le graphique 1 (chaufferie rénovée), la régulation adapte mieux la production de chaleur lorsque la température extérieure hivernale est douce : les besoins de chaleur diminuent, la chaudière module sa puissance, le rendement augmente et, en moyenne, le ratio kWh/DJU baisse en conséquence.

Dans le graphique 2, à contrario, on voit que le rendement se dégrade lorsqu'il fait trop doux : le ratio kWh/DJU augmente en moyenne. L'installation, plus ancienne, ne peut adapter sa puissance (départ à température constante).

Pour aller plus loin

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