Pour rappel, le précédent arrêté tarifaire définissait le tarif d'obligation d'achat (OA) au regard des tranches de puissances installées suivantes : [≤3 kWc] ; [de 3 kWc à 9 kWc], [de 9 kWc à 36 kWc], [de 36 kWc à 100k Wc]. Les tarifs sont ainsi revus chaque trimestre, généralement à la baisse en fonction de la puissance installée en France pour chaque tranche de la filière. Ce tarif est alors bloqué au moment de la demande de raccordement et reste valable pour 20 ans.
Il est possible de consulter facilement ces tarifs sur le site photovoltaique.info
Voilà quelques évolutions notables du nouvel arrêté tarifaire :
Ce nouvel arrêté tarifaire vient appuyer la Stratégie Nationale Bas Carbone et la Programmation Pluriannuel de l'Energie pour massifier l'implantation de nouvelles centrales photovoltaïques. L'objectif est de doubler la puissance installée sur le territoire entre 2020 et 2023. L'arrêté se conjugue également aux nouvelles obligations, suite à la loi Climat Résilience, d'équiper à partir de 2023 les bâtiments et parkings neufs d'une production d'énergie renouvelable ou de végétalisation.
Sur la métropole grenobloise, le PLUi impose aussi un seuil minimum de production d'énergie renouvelable pour les aires de parking et les constructions neuves de plus de 1 000 m² de surface de plancher (articles 7 et 10). Pour les constructions à dominante Bureau le niveau est à 40 kWh(EF)/m² (emprise sol), et pour la dominante Habitat/Commerce le niveau est à 20 kWh(EF)/m² (emprise sol).
La source de cette énergie renouvelable peut-être diverse : production de chaleur (bois, solaire thermique, géothermie...) ou production d'électricité (photovoltaïque...). À titre d'exemple, la construction d'un bâtiment de bureau de 1200 m² de surface de plancher, avec 400 m² d'emprise au sol engendre une exigence de production d'énergie renouvelable de 16 MWh par an. Cela correspond grossièrement à une centrale photovoltaïque de 25 m² (14kWc). À noter que l'obligation de raccordement au réseau de chaleur en zone prioritaire reste valide mais n'est pas comptabilisée pas dans ces exigences de production d'EnR. |
D'autres réglementations, comme le dispositif Eco-Energie Tertiaire, donnent une place particulière aux centrales en autoconsommation (totale ou avec vente de surplus). En effet, ce mode de valorisation permet de décompter le volume d'énergie produite par la centrale de la consommation finale du bâtiment. L'installation contribue donc directement à l'atteinte des objectifs de réduction de consommation énergétique du bâtiment, à savoir en valeur relative - 40 % d'ici 2030 et - 60 % d'ici 2050.
À l'heure de la baisse des tarifs d'obligation d'achat et dans un contexte d'augmentation des coûts d'achat de l'électricité, ce mode de valorisation peut présenter un réel intérêt énergétique et économique.
L'ensemble de ces réglementations, locales ou nationales, constituent une réelle opportunité d'investir dans les énergies renouvelables et de contribuer à la transition énergétique, en parallèle d'une démarche globale de réduction des consommations.
Vous souhaitez passer à l'action et évaluer le potentiel solaire de votre toiture ? Rendez-vous sur le cadastre solaire de Grenoble-Alpes Métropole.
Pour les collectivités, vous pouvez retrouver sur le site du Plan Climat Métropolitain une ressource sur la marche à suivre
Consultez également les ressources :
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