Les menuiseries

Le remplacement des menuiseries anciennes est un poste incontournable pour une rénovation énergétique efficace. Des menuiseries performantes apportent, en plus d’économies d’énergie, une augmentation importante du confort ressenti grâce à une meilleure étanchéité à l’air (et donc une diminution des courants d’air parasites) et à la réduction de l’effet « paroi froide ».

La capacité d’isolation d’une fenêtre est mesurée par le coefficient Uw. Plus celui-ci est faible et plus la fenêtre est isolante. Un autre coefficient à prendre en compte est le SW qui traduit la capacité du vitrage à transmettre la chaleur solaire. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus elle est élevée et plus les apports solaires sont importants.

Les volets ont également un rôle important à jouer : l’hiver pour réduire les déperditions de chaleur lorsqu’ils sont fermés et l’été pour limiter les apports solaires.

Foire aux questions

Comment s’assurer que les menuiseries permettent une bonne étanchéité à l’air ?

L’indice AEV (Air-Eau-Vent) est un bon indicateur sur la menuiserie en tant que tel. (étanchéité à l’air, l’eau et au vent), il est recommandé pour que les menuiseries soient les plus étanches possibles que l’indice d’étanchéité à l’air A soit = 4.

Pour que la nouvelle menuiserie permette les performances attendues en terme d’étanchéité à l’air il faut également que la pose mise en œuvre soit effectivement étanche : l’étanchéité entre le nouveau dormant (partie fixe de la menuiserie) et l’encadrement doit être traitée avec du matériel adéquat.

Double vitrage ou triple vitrage ?

Les menuiseries sont des surfaces très déperditives par nature, il n’est pas possible d’isoler une fenêtre, même très performante, autant qu’une paroi opaque. Les menuiseries en triple vitrage ne permettent donc pas des performances exponentielles par rapport au double vitrage, mais il s’agit toutefois des menuiseries les plus performantes. Le choix sera parfois donc orienté en fonction d’autres paramètres (budget, système de ventilation).

Pose en rénovation ou dépose totale ?

La pose en rénovation consiste à garder l’ancien dormant de la menuiserie et poser le nouveau dormant par-dessus, ce qui peut impliquer de nombreux problèmes d’étanchéité (si l’ancien dormant est dégradé ou si l’étanchéité lors de la pose a été mal mise en place par exemple, ou avec du matériel inadapté).

La dépose totale de l’ancien dormant sera souvent privilégiée pour le traitement de l’étanchéité à l’air car elle permet de mettre en place un joint de type « compriband », ce qui permet de garantir un bon traitement de l’étanchéité lors de la pose.

Pourquoi cette sensation d’inconfort ou de courant d’air à proximité des baies vitrées récentes ?

Les baies vitrées sont des surfaces déperditives importantes (la résistance thermique des parois vitrées est plus faible que celle des parois opaques, surtout isolées), leur étanchéité n’est également pas toujours bien assurée, notamment dans le cas de baies coulissantes, dont la conception ne permet pas une étanchéité parfaite même lorsque la baie est fermée. Il existe des modèles dits « à frappe » ou « à translation » permettant une fermeture plus étanche de la baie.

Quels sont les critères de performance pour la pose de nouvelles menuiseries ?

La capacité d’isolation d’une fenêtre est mesurée par le coefficient Uw. Plus celui-ci est faible et plus la fenêtre est isolante. Un autre coefficient à prendre en compte est le SW qui traduit la capacité du vitrage à transmettre la chaleur solaire. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus elle est élevée et plus les apports solaires sont importants.

Les menuiseries considérées performantes et éligibles aux aides doivent avoir un indice de conductivité Uw < 1.7 ainsi qu’un indice Sw>0.36 ou un Uw < 1.3 et un Sw > 0.3. Il s’agit généralement d’un double vitrage 4/16/4 (16mm de gaz isolant entre les deux verres).

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